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Comment monétiser efficacement l’immobilier de jouissance ? Le viager sera-t-il encore une bonne affaire en 2023 ? Quel est l’intérêt de l’agent immobilier, toutes spécialités confondues, de s’y intéresser ?
Voilà autant de questions que nous posons à Frédéric Hoffmann, président de Bordeaux Concilium, organisme de formation qui accompagne régulièrement les professionnels du monde immobilier.
Certains pensent que les dix prochaines années seront un marché avec très peu de spécialistes compétents et par extension, une opportunité pour ceux qui vont y œuvrer. Pour trouver des réponses dans cet inconnu, il faut tout d’abord en comprendre le mécanisme de fonctionnement et des calculs. Et comprendre que les acheteurs sont pour 90 % du marché déjà présents sur le marché.
L’achat d’un viager revient tout simplement à acquérir un bien immobilier avec une façon particulière de le payer. Les vendeurs sont souvent des personnes âgées. De nombreuses raisons poussent ces derniers à opter pour cette formule, parmi les deux plus fréquentes : la souffrance financière et l’absence d’héritier entre autres…. Le vendeur est appelé le crédirentier, l’acheteur le débirentier. Le code civil encadre cette transaction particulière. Néanmoins le principe est simple. Et une seule règle d’après l’article 1976 : « La rente viagère peut être constituée au taux qu’il plaît aux parties contractantes de fixer. » Ainsi, seul le résultat compte : un équilibre entre acheteur et vendeur.
5 000 à 6 000 ventes sont concluent annuellement dans cette niche et ce, sans quasi-concurrence. 95 % du marché est représenté par le viager occupé : le vendeur occupe la maison ad vitam : le bien subit une décote pour droit d’usage et d’habitation calculé suivant des règles précises et officielles. Il est vendu environ la moitié du prix en moyenne. Ce paiement se fait en grande majorité en versant un montant cash (le bouquet) et un versement mensuel (la rente). Encore une fois aucune règle sauf celle qu’indiquera l’agent immobilier dans sa démarche de conseil (pour une vente rapide…). De nombreuses combinaisons sont possibles et seront nécessairement rédigées noires sur blanc dans un contrat ad hoc.
En travaillant avec nous, le professionnel n’est pas seul, un expert peut l’accompagner dans ces ventes et prises de mandat, ou le former avec une partie prise en charge par les droits à la formation (CPF, Opco). Les objectifs de cette formation sont de comprendre les aspects juridiques de ces transaction spécifique, de savoir produire une étude viagère en maitrisant les valeurs et barèmes, d’orienter fiscalement les-dites transactions et surtout de développer cette opportunité de commerce.
6 janvier 2023
Catégorie(s) : Interviews, Métiers de l'immobilier
Cette page a été rédigée par
La rédaction Prium City
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