/ 5 ( Votes )
Sébastien Normand, quel a été votre parcours ?
J’ai débuté ma carrière commerciale en 1996 avec une entreprise anglo-néerlandaise, UBBINK BV, spécialisée dans les produits manufacturés pour le jardin.
En 2000, j’ai pris la décision de quitter cette entreprise pour en rejoindre une autre, BHS Rennes (35) connue auprès des paysagistes, pépiniéristes pour développer le secteur de la vente de produits phytosanitaires en jardinerie mais aussi engrais et gazons.
En raison d’un projet familial, j’ai arrêté les déplacements et me suis sédentarisé en 2003 en entrant chez Auchan hypermarché près de mon domicile à Villeneuve sur Lot (47).
La grande distribution aura eu raison de mon dos et j’ai dû penser à une reconversion professionnelle.
C’est en rencontrant, par hasard, un ancien collègue et son épouse dans l’immobilier depuis de nombreuses années, que j’ai décidé de m’inspirer de leurs conseils, faire ma petite enquête et foncer dans cette voie que je ne pensais pas être pour moi, n’étant pas un expert en la matière, et pourtant, les profils sont très hétéroclites en réalité.
Qu’est-ce qu’un bon négociateur immobilier indépendant pour vous ?
Un bon négociateur doit faire preuve d’empathie, réellement, sans faire semblant. Il doit être honnête également. Inutile de mentir. Les bonimenteurs sont insupportables. Il est indispensable aussi d’être réactif, proactif, les acquéreurs potentiels, souvent, veulent une réponse, un rdv rapidement sinon ils zappent. Enfin, l’indépendance c’est la liberté dans son travail mais aussi dans sa vie privée mais attention, c’est aussi être capable de travailler seul avec tout ce que cela implique.
C’est-à-dire, organiser son temps comme on le souhaite entre la famille et le travail, ses rdv personnels et professionnels, commencer et finir de travailler à l’heure que l’on veut malgré l’isolement, l’absence de collègue de bureau et de réunion hebdomadaire, aucune hiérarchie “derrière vous”. Trouver la motivation seul la plupart du temps, ne pas se laisser envahir par la mélancolie et “l’envie de ne rien faire”.
Négociateur immobilier Province vs Paris ?
Je ne connais pas le marché parisien mais ce que je sais, c’est que je suis dans un département où l’offre est supérieure à la demande à contrario de Paris. Le département est parmi les moins peuplés de France derrière la Creuse et la Corrèze. Les opportunités d’achats sont donc nombreuses et la moyenne d’âge plus élevée que dans la capitale. Dès le début de mon activité, en mars 2019, j’ai constaté un intérêt pour le secteur de jeunes retraités du nord de la Loire. Cela s’est confirmé au fil du temps. Ici, l’offre se répartit sur de la maison de ville, de lotissement et maison de campagne avec comme point commun des espaces extérieurs pour un prix du m2 qui oscille entre 1000 et 2000€ en fonction des prestations, des travaux.
Mon secteur avec le réseau Dr House Immo est libre, par conséquent je me focalise sur les biens issus de mes relations personnelles, anciens collègues, connaissances, voisins, amis et amis des amis. J’habite le Lot et Garonne, à Pujols qui appartient à une agglomération de 50 000 habitants et dont la ville principale est Villeneuve sur Lot. Je rayonne donc sur cette zone au gré des opportunités.
L’avant et après-Covid, est-ce qu’il y a plus de demandes pour les maisons de campagne et quel est le portrait-robot de ces nouveaux clients ?
J’avais déjà une clientèle hors département du Lot et Garonne avant le Covid mais il est vrai que cela s’est accentué. Du fait de la localisation de mon secteur à 1H30 de Bordeaux, je constate une demande supérieure de la part des bordelais habitant le centre, en appartement, pour des maisons de campagne avec du terrain, de l’espace !
La demande est toujours aussi régulière de la part des franciliens, à majorité des jeunes retraités et quelques couples avec enfants. Les franciliens qui ont été très impactés par la crise des gilets jaunes puis par les grèves des transports et enfin par l’épisode Covid-19 vendent leurs biens, pour certains, pour s’installer ici à la recherche de calme, de vert, de soleil et de bon vivre (la nature, la gastronomie…). Le portrait-robot du nouvel acquéreur, peu importe d’où il vient, se défini ainsi : il souhaite une maison avec du terrain, de l’espace, de la tranquillité, loin du stress et de la foule.
L’entraide entre négociateurs ?
Du positif avec certains collègues dans le partage d’astuces, d’affaires, de façon de travailler de s’organiser.
Je découvre un nouveau réseau avec DR HOUSE IMMO où les gens paraissent nettement plus réactifs, plus proches qu’avant.
Comment avez-vous connu l’existence du statut de salarié porté en immobilier ? Et par qui ?
Le réseau avec lequel j’ai débuté en immobilier, Maxihome, m’a parlé de Prium City et j’ai donc, à cette époque, demandé l’avis d’autres négociateurs plus anciens qui m’ont expliqué le fonctionnement.
Pourquoi avoir choisi ce statut plus qu’un autre (auto-entrepreneur, société individuelle) ?
J’ai eu par le passé pas mal de soucis de dos et je voulais alors l’assurance d’un statut qui puisse m’offrir la sécurité sociale et la possibilité de souscrire à une mutuelle groupe avantageuse. Ensuite le risque “chômage,” en tant que salarié porté, j’ai des bulletins de paie, je peux alors si besoin bénéficier de l’assurance chômage. Enfin, par confort, car Prium assure la gestion des commissions perçues lors d’une vente, les cotisations, les frais professionnels et certaines démarches administratives comme l’obtention de la carte professionnelle pour exercer.
1 phrase qui vous suit au quotidien
Ne lâche rien, ça va finir par payer !
1 oeuvre (livre, tableau, musique, film…)
« Les petits mouchoirs » de Guillaume Canet
Vous en 1 mot
Déterminé
Quelles qualités avez-vous trouvé au sein de Prium ?
La disponibilité, l’ambiance, le professionnalisme (je les ai constatés lorsque je suis venu en février dernier) et une relation personnalisée, humaine avec mon interlocutrice habituelle.
Prium City en un mot c’est ?
En un mot c’est dur… je dirai du « service humain » !
13 juillet 2020
Catégorie(s) : Interviews
Cette page a été rédigée par
Wai Perceval
Suivez Wai sur Twitter